12 août 2019

Nombreuses sont les femmes qui consultent un plasticien afin de corriger une partie de leur corps qu’elles considèrent comme « gênante ». Si la chirurgie permet aujourd’hui d’améliorer l’esthétique du corps, elle permet aussi, dans certains cas, d’améliorer la qualité de vie, et c’est précisément le cas de la labiaplastie.

Aussi nommée nymphoplastie, cette procédure permet de corriger une hypertrophie des petites lèvres de la vulve.

Encore peu connue du grand public, mais de plus en plus médiatisée, la demande de labiaplastie ne cesse toutefois d’augmenter au Québec. Avec le rajeunissement vaginal, le nombre d’interventions de labiaplastie a connu une augmentation de 25 % dans le monde selon l’International Society of Aesthetic Plastic Surgery (ISAPS).

Dans cet article, nous vous expliquons tout sur cette chirurgie qui gagne en popularité auprès des femmes.

 

Dans quels cas une labiaplastie est-elle suggérée ?

Les femmes qui optent pour cette intervention le font pour différentes raisons :

• Gêne physique ou psychologique occasionnée par une hypertrophie des petites lèvres (taille excessive des petites lèvres) ;
• Corriger une asymétrie ;
• Suite à un accouchement (corriger l’aspect ou reprendre correctement une cicatrice d’épisiotomie par exemple).

Effectivement, certaines femmes vivent une gêne au quotidien à cause de la taille excessive de leurs petites lèvres, notamment lors de pratiques sportives. Le frottement peut en effet causer de l’irritation et devenir douloureux au quotidien. Une gêne peut également survenir lors des rapports sexuels, car pour des raisons mécaniques, il arrive que les petites lèvres s’interposent lors de la pénétration.

Le port de certains sous-vêtements ou vêtements moulants est également une problématique évoquée par les patientes qui consultent pour une labiaplastie.

Hormis la gêne physique que cette condition peut engendrer, les patientes touchées par cette situation se disent souvent gênées vis-à-vis leur partenaire. Il y a donc aussi une dimension psychologique liée à cette condition.

Il est important de se rappeler que le corps de chaque femme est différent et qu’il n’y a aucune femme « anormale ». Il n’existe aucun point de référence qui permette d’affirmer que certaines petites lèvres sont trop grandes ou non. Mais si une femme juge que la taille de ses petites lèvres nuit à son quotidien, elle peut alors, avec un avis favorable du chirurgien, procéder à une labiaplastie.

 

Procédures et suite de l’opération

Effectuée en chirurgie ambulatoire, la labiaplastie est une intervention simple qui peut être réalisée sous anesthésie locale. Une crème pour désensibiliser la zone est appliquée, puis une anesthésie est effectuée. Cette opération peut également être pratiquée sous anesthésie générale si nécessaire.

La durée de cette intervention se situe entre 45 minutes et 1 heure et les suites opératoires sont habituellement peu douloureuses ; de simples analgésiques suffisent généralement à calmer la douleur ou l’inconfort.

De petits saignements peuvent survenir durant les jours suivant l’opération et la zone peut également être enflée durant cette période. Les fils utilisés sont résorbables et disparaissent au bout d’une à deux semaines. L’usage de tampons ainsi que les relations sexuelles sont proscrits durant les 4 semaines suivant l’opération pour obtenir une cicatrisation optimale.

Le résultat final est visible au bout de trois mois, et bien que la majorité des patientes soient satisfaites, il arrive que des retouches soient nécessaires.

 

Les autres chirurgies esthétiques du sexe féminin

• Réduction du capuchon du clitoris
• Réduction ou regonflement des grandes lèvres
• Resserrement du canal vaginal par laser
• Vaginoplastie

En résumé…

Chaque femme est unique, et par conséquent, chaque corps l’est aussi. Il est important d’être bien dans son corps et parfois, une chirurgie est nécessaire pour améliorer son quotidien. La labiaplastie peut éliminer une gêne physique réelle, et pour vous assurer de prendre la bonne décision, une longue réflexion s’impose. Une consultation avec votre chirurgien vous aidera à déterminer la meilleure solution pour vous !

---

Retour au blogue